Rédigé par Torr e Benn et publié depuis
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C'est dingue ce qu'on peut rammasser comme paperasse.
Je n'arrive pas à en venir à bout.
D'autant que lorsque je commence à ranger, je ne peut m'empêcher de consulter tous ces papiers qui pour certains, forcés de moisir dans une cave humide, ont une apparence aussi moisie que les
textes qu'ils contiennent.
Tient, au hasard je ressors un vieux Charlie Hebdaube un poil champignoné (ok, tu vas me dire que c'est toujours le cas, même lorsqu'il vient de sortir de l'imprimerie, mais bon).
Il date d'Octobre 1998.
Alors je me demande bien pourquoi j'ai gardé ce truc.
Vu que je n'avais pas de cheminée à l'époque, je ne pense pas que ce soit pour faire du feu.
Peut-être était-ce pour recueillir quelques épluchures vouées au compost ?
Je ne sais.
Toujours est-il qu'il est là.
Moisi, mais là.
Et là tout me revient !
Un article dudit journal devait finir dans mon classeur "beaufs et fafs qui s'ignorent"
La procrastination m'en a toujours empêché.
Rien n'est perdu !
Encore moins ce texte d'une lumineuse violence que je ne peux m'empêcher de vous faire partager :
le titre : "à bas tous les patois"
"Les aborigènes vont pouvoir parler leur patois, pardon, leur langue, sans se faire rire au nez. Et peut-être même garder leur accent, c'est à dire leur béret et leurs sabots. Lionel Jospin a
raison Maintenant que le bulldozer jacobin a laminé et éradiquer les pagnolades et les bécassinades, on peut élever les trois douzaines de couillons qui parlent encore leur pataquès (pardon :
langue) au rang de patrimoine national et leur apposer un label fermier."
Ce genre de texte abjecte, profondément raciste et ignoble me donne toujours, 10 ans plus tard, des envies de gerbe ou plus.
Mais bon, Bernard Marris, l'auteur de cette bouse immonde n'étant qu'une grosse merde (capitaliste) - monsieur a reçu par exemple 110 000 euro de dividende pour l'exercice 2006 étant donné
qu'il est actionnaire de Charlie Hebdaube - et qui en coeur avec Jean-Marc Sylvestre sur France Inter aime a dire qu'il faut "réformer les retraites", ça me fait moins mal.
Bon, je te laisse, j'ai déniché d'autres trésors...