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Ur skop war ar plastr

Le jacobin planque son chauvinisme derrière un universalisme abstrait.

La poste versus la Matrice





































© Mikael Bodlore-Penlaez - 15/06/2006





Yves Amiard, directeur du courrier à La Poste pour le Finistère et le Morbihan nous en a sorti une bien bonne.

Est-il simplement stupide ? ou au contraire serviteur zêlé de la pouffe Marianne ?

J'avoue ne pas le savoir.

Et je m'en fout. Car le résultat est le même.

Ce dernier a en effet invité les communes à ne plus utiliser, dans la mesure du possible, la langue bretonne dans la dénomination des rues et lieux-dits.

Et tu sais pourquoi ?

Parce que ...

les lecteurs optiques  ...

déchiffreraient mal ...

notre langue.


Yves Amiard, notre cher cadre - bureaucratique jusqu'au bout de la cravate - nous amène donc à philosopher :

Les machines sont-elles au service de l'homme, ou bien l'homme est-il au service de la machine ?

Yves Amiard me fait tout d'un coup penser à certains protagonistes de l'excellentisme BD "SOS Bonheur".

En effet, les sentences pénales y sont confiées à un ordinateur. Les magistrats y sont débarrassés du poids des décisions.
Vient le jour où un petit délinquant se voit infliger la peine de mort pour une broutille. La magistrature, les bureaucrates appliquent la sentence. En effet, aller contre l'ordinateur, c'est remettre en question TOUS les jugements ultérieurs.
L'homme obéit à l'ordinateur, contre tout logique.
L'ordinateur NE PEUT PAs avoir tort. C'est ce qu'ils se disent. Et c'est alors la mort, absurde.

Ici, l'ordinateur refuserait le breton.
Il faut donc éradiquer le breton du seul endroit encore visible : la toponymie.

L'ordinateur l'a dit, il réclame la mort toponymique pour le breton.

Les noms de famille trop linguistiquement suspects devront-ils à leur tour être françisés pour plaire à la matrice ?

Je me dit toutefois que si une machine quelconque ne lisait pas certains caractères français, Yves Amiard aurait très certainement trouvé une solution beaucoup plus "hardware" pour résoudre le problème.

L'ordinateur a bon dos.

L'ordinateur, pour continuer à philosopher a existé avant l'ordinateur. L'ordinateur sous Staline, ce sont ces monstres froids faisant appliquer des ordres absurdes. Les bureaucrates s'y pliaient volontier, n'ayant pas la charge de penser.

Ce sont tous ces ordinateurs que nous devons débrancher. Ici même. Aujourd'hui
Ces ordinateurs qui nous crachent des lois insuportables, qui nous conduisent à d'improbables politiques,
mais que nous avons nous même conçus (élus) - paresseux que nous sommes - pour ne plus a nous inquieter de notre quotidien.

Cela s'appelle une démocratie représentative.


Débranchons...

Débranchons...

DEBRANCHONS !



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